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Beaucoup plus léger,
nous montre également une rencontre avec un arbre inattendu. Il s’agit ici d’un arbre transparent, télépathe, amnésique et apprenti sorcier.
Le récit est une aventure virile et basique, dans laquelle l’auteur
sort des gadgets de son sac, au fur et à mesure des besoins. Jé
Mox est appelé sur la planète Zélad où les hommes
sont victimes d’un mal étrange. En cas de choc, ils se brisent
comme du verre.
C’est en enquêtant sur le phénomène qu’il
découvre Arbr-Aâ, seul dans un volcan (le Jéhul).
L’arbre est ainsi décrit par les humains : (p.88)
« Pour comparer avec quelque chose de terrestre, cela ressemble à un arbre. Il mesure au moins sept à 8 mètres de haut et il tient debout dans l’immense salle. Il possède une sorte de feuillage, un tronc, des racines, qui toutes se terminent par de gros tubercules. Pourtant, il vit, il grouille, il palpite. Il produit ce gargouillement déjà perçu par Mox et ses compagnons. Sa transparence lui donne l’aspect d’un arbre de cristal. Oui. Il est transparent. Les yeux voient à travers de lui comme à travers du verre. A sa partie supérieure, son « feuillage » s’apparente plutôt à une chevelure.»
Plus tard (p.98) lors d’une conversation télépathique,
Jé Mox comprend que l’arbre est amnésique. Suite à
une série d’électrochocs, Arbr-Aâ retrouve cependant
l’accès à sa mémoire et précise les choses
lors d’un nouvel interrogatoire.
L’arbre appartient à une communauté intelligente ?
les Gluds, qui se nourrissent des substances nutritives du sol, mais sont
capables de se déplacer quand ils ont épuisé les ressources
de la terre où ils sont enracinés.
Cet arbre est indirectement responsable, en raison de ses expériences
ratées, de la maladie qui affecte les colons.
Notons toutefois qu’il s’agit d’un exemplaire unique, étrange aux yeux des humains, mais anormal aussi parmi ses congénères, qui l’ont rejeté à cause de sa stérilité